Les expulsions à Berlin atteignent un niveau record : 804 personnes concernées au premier semestre !
Le Sénat de Berlin prévoit beaucoup plus d’expulsions en 2025, notamment en provenance de Moldavie et de Géorgie. Des controverses accompagnent les mesures.

Les expulsions à Berlin atteignent un niveau record : 804 personnes concernées au premier semestre !
Le Sénat noir-rouge de Berlin a véritablement appuyé sur l’accélérateur au premier semestre 2025 en matière d’expulsions. Comment RBB24 Selon certaines informations, 804 personnes auraient déjà été expulsées au cours de cette période. Cela correspond à une augmentation énorme de 56 pour cent par rapport à l’année précédente. Un examen de l'origine des déportés montre que plus de la moitié viennent de Moldavie et de Géorgie.
Si la tendance actuelle se poursuit, Berlin pourrait compter plus de 1 600 retours cette année, ce qui serait le chiffre le plus élevé depuis 2017. Le chef du groupe parlementaire CDU, Dirk Stettner, se réjouit de cette évolution et voit un grand potentiel de mesures visant à accroître l'efficacité de la coalition. En revanche, le porte-parole du SPD en matière de politique migratoire, Orkan Özdemir, est sceptique et souligne qu'il y a un sort derrière chaque expulsion. Il considère que l'exigence de la CDU selon laquelle les militants réfugiés qui informent sur les expulsions prévues soient punissables comme étant "populistes de droite" et "perfides".
Les déportations en chiffres
Un aspect notable de la politique d’expulsion est que sur 1 290 personnes expulsées, 1 001 avaient déjà été détenues. Il est également intéressant de noter qu'il y a actuellement à Berlin 17 078 personnes qui sont tenues de quitter le pays, dont 13 030 disposent d'un permis toléré. Cela signifie que la majorité vit dans un vide juridique et attend que sa situation soit clarifiée. Théoriquement, seules 4 048 personnes peuvent être expulsées immédiatement.
Obstacles et défis
Les défis de ces déportations sont divers. Les rapatriements échouent souvent si les personnes concernées ne peuvent pas être retrouvées à l'adresse indiquée. Beaucoup ont diffusé des avertissements sur les réseaux sociaux concernant des expulsions imminentes, réduisant ainsi l’efficacité de la police. Burkhard Dregger, porte-parole de la CDU de Berlin pour la politique intérieure, souligne que la police ne peut effectivement rencontrer qu'environ 10 pour cent des personnes à expulser.
Une situation très particulière à Berlin est le contrôle hivernal des expulsions, qui s'applique à de nombreux étrangers obligés de quitter le pays. Ici, seuls les criminels reconnus coupables et les personnes dangereuses sont punis. La situation complexe de la politique d’asile et d’expulsion montre qu’il existe dans ce domaine de nombreuses facettes différentes que les acteurs politiques ne peuvent pas toujours pleinement saisir.
En résumé, on peut dire que le débat sur les expulsions à Berlin et au-delà reste un sujet brûlant. L'Agence fédérale pour l'éducation civique donne un aperçu intéressant de la politique d'expulsion en Allemagne dans son ensemble, qui montre que les chiffres peuvent généralement varier considérablement, même à l'échelle nationale. Il reste à voir comment la situation évoluera et quelles mesures seront discutées et mises en œuvre à l’avenir.