La chambre des preuves de Berlin en crise : de nouvelles preuves restent à l'extérieur !
Le sénateur Badenberg donne des informations sur la chambre des preuves à Berlin : surpopulation, risques pour la sécurité et manque de solutions.

La chambre des preuves de Berlin en crise : de nouvelles preuves restent à l'extérieur !
Il y a actuellement de grands troubles à Berlin concernant la chambre des preuves du tribunal pénal de Moabit. Le sénateur Felor Badenberg (CDU) a présenté à la Chambre des représentants l'état actuel du projet de centre commun de preuves pour la justice et la police. La situation est tendue ; Depuis le 1er juillet, les autorités n'acceptent plus de nouvelles preuves. Cet arrêt est dû à un risque d'incendie accru et au total, environ 160 000 objets exposés y sont désormais stockés, ce qui nécessite plus d'espace que celui disponible actuellement. Badenberg a souligné qu’une solution « prendra un certain temps », ce qui augmente la probabilité que la coalition noir-rouge ne soit pas en mesure de mettre en œuvre sa promesse, telle qu’elle est énoncée dans l’accord de coalition, avant les prochaines élections. Selon rbb24, l’état de la chambre des preuves peut être qualifié de « insatisfaisant » et il existe un « besoin urgent d’agir ».
La surpopulation n’est pas le seul problème. Les défauts structurels mettent même en danger la sécurité des employés. Les basses températures et les murs instables ne sont que quelques-uns des défis auxquels les agents doivent faire face. Le parquet a donc décidé de ne pas conserver de nouveaux éléments de preuve jusqu'à nouvel ordre. Des solutions temporaires ont été mises en place pour garantir que les preuves soient toujours disponibles pour les procès pénaux en cours. Jusqu'à nouvel ordre, un stockage temporaire des objets auprès de la police sera envisagé pour une durée maximale de quatre semaines, selon nordkurier.
Plans d'externalisation
L’administration de la justice examine déjà d’éventuelles solutions alternatives pour remédier à la surpopulation de la chambre des preuves. Le sénateur Badenberg a exprimé l'espoir d'une solution à court terme et a déclaré que l'externalisation externe pourrait même être à l'étude. Une recherche de locaux adaptés est actuellement en cours au sein du tribunal correctionnel, mais les tests déjà effectués dans les combles et sur le parking ont montré que ces options ne répondent pas aux exigences strictes de sécurité et de protection incendie.
Le stockage des preuves nécessite une conformité réglementaire approfondie. Les objets tels que les instruments du crime, les biens volés ou encore les armes doivent être stockés en toute sécurité, et en cas de manque d'espace, le protocole de sécurité s'applique. Même si la chambre des preuves a actuellement arrêté le nouvel examen, les preuves déjà stockées restent entièrement disponibles pour toutes les procédures pénales. Le Bureau national de la police criminelle a également ordonné que les opérations moins urgentes soient reportées afin de mieux utiliser les ressources limitées.
Aperçu des actions
Le contenu de la chambre est également fascinant. Les quelque 2 500 mètres carrés contiennent non seulement des preuves récentes, mais aussi des objets de valeur historique, tels que des pantalons pour hommes des années 1960, qui ont joué un rôle important dans une affaire de meurtre. Néanmoins, la pression sur le système judiciaire est forte : dans des endroits comme celui-ci, l’éventuelle expansion de la gestion des preuves pourrait non seulement aider, mais aussi offrir une opportunité pour de futurs défis dans le système judiciaire qui sont abordés différemment selon les pays.
Dans d'autres pays européens, il existe diverses approches pour résoudre ces problèmes, depuis la construction de nouvelles prisons jusqu'à des solutions innovantes telles que la surveillance électronique. Il reste à voir comment Berlin relèvera les défis et si des solutions créatives pourront contribuer à briser les structures rigides. Le temps presse car une solution doit être trouvée pour les preuves avant que d'autres matières explosives ne soient ajoutées.