Les victimes du SED reçoivent enfin une indemnisation plus élevée – une étape importante !
À partir de juillet 2025, les victimes du SED recevront une indemnisation plus élevée. La modification de la loi facilite l'accès et reconnaît les dommages à la santé.

Les victimes du SED reçoivent enfin une indemnisation plus élevée – une étape importante !
Le 1er juillet 2025, une modification importante de la loi est entrée en vigueur, garantissant aux victimes du SED une indemnisation plus élevée et plus simple. Désormais, les personnes touchées par l’évacuation forcée vers l’ancienne frontière intérieure allemande peuvent compter sur un soutien financier. Fort nouvelles quotidiennes Les victimes de ces mesures recevront une indemnité unique de 7 500 euros, ce qui représente une augmentation significative par rapport aux 1 500 euros précédents. Ce changement est considéré par la représentante des victimes du SED, Evelyn Zupke, comme « un signal impressionnant » à l'occasion du 35e anniversaire de l'unité allemande.
Un fonds d'aide à l'urgence à l'échelle nationale sera également créé pour aider les personnes touchées par des situations d'urgence particulières. La réforme de la loi sur la réadaptation, approuvée à l'unanimité par le Bundestag le 30 janvier 2025, apporte de nombreuses améliorations. Johannes Beleites, représentant de l'État pour la réconciliation avec la dictature de la RDA, souligne que la condition de ressources pour l'indemnisation n'est plus nécessaire et qu'il sera plus facile de reconnaître à l'avenir les dommages à la santé. C’est un énorme soulagement pour de nombreuses personnes qui, pendant des années, ne savaient souvent pas comment faire valoir leurs droits.
Souvenirs de déportation forcée
La déportation forcée, un chapitre sombre de l'histoire de la RDA, a touché de nombreuses familles qui ont dû souffrir sous les ordres directs du SED. À titre d'exemple, Inge Jakobs raconte sa propre expérience lorsque sa famille a été expulsée de Böckwitz en 1952 dans le cadre de « l'Aktion Ungeziefer ». Après leur expulsion, la famille a vécu dans différents camps avant d'arriver finalement à Zicherie, en Basse-Saxe. « Nous ne pouvions emporter avec nous que l’essentiel », se souvient-elle. Leurs expériences sont honorées par l'association du musée de Böckwitz, qui organise depuis 1996 un sentier naturel frontalier.
La réforme n'apporte pas seulement un allégement financier : le délai de suivi de l'indemnisation a été raccourci à deux ans, ce qui facilite l'accès pour de nombreux demandeurs. En outre, Burkhard Bley, représentant de l'État pour la lutte contre la dictature du SED, déclare que le besoin de conseils dans l'unique centre de conseil professionnel du Mecklembourg-Poméranie occidentale reste constant et va probablement augmenter. En 2024, 657 personnes concernées ont été avisées et de nombreuses nouvelles demandes sont attendues.
Une lueur d'espoir dans les moments difficiles
Les modifications apportées à la loi sont une lueur d'espoir pour les quelque 12 000 personnes touchées par la réinstallation forcée sur l'ancienne frontière intérieure allemande. Beaucoup d’entre eux n’acceptent leur passé et le rôle de leur famille en RDA qu’en vieillissant. Ces réformes pourraient aider les gens à mieux gérer ces souvenirs et à recevoir une compensation qui, espérons-le, leur rendra une partie de la vie qu'ils ont perdue.
Dans l’ensemble, la nouvelle législation apporte non seulement une aide financière, mais aussi une reconnaissance du sort des personnes concernées. Cela pourrait avoir des effets positifs considérables sur la société et sur la façon dont nous percevons l’histoire de la RDA. Comme l’a si bien dit Evelyn Zupke : « C’est un signal important qui montre que les histoires de ces personnes n’ont pas été oubliées. » De plus amples informations sur la nouvelle réglementation sont également disponibles sur MDR et Représentant de l'État.