L'AfD retire la motion d'urgence : l'Office pour la protection de la Constitution reste aux commandes !
L'Office fédéral pour la protection de la Constitution qualifie l'AfD du Brandebourg d'extrême droite. Le parti retire cependant sa demande en référé.

L'AfD retire la motion d'urgence : l'Office pour la protection de la Constitution reste aux commandes !
Dans le contexte actuel de la classification d'extrême droite de l'AfD dans le Brandebourg, le parti a retiré sa requête en urgence contre la décision de l'Office fédéral pour la protection de la Constitution. Cette décision a été prise après une réunion interne mardi soir RBB24 signalé. L’AfD a été classée « extrémiste de droite sécurisée » en mai, mais la publication de cette classification n’a pas encore été possible en raison des démarches judiciaires de l’AfD. Le président de l'AfD, René Springer, a appelé le ministre de l'Intérieur, René Wilke, à rendre publique la décision de classification, qu'il considère comme une exploitation politique.
Que s’est-il même passé ? L'Office de Brandebourg pour la protection de la Constitution a d'abord classé l'AfD comme cas suspect, avant de finalement la classer comme un statut d'extrême droite confirmé. L'AfD a déjà été classée comme extrémiste de droite dans d'autres Länder comme la Saxe, la Saxe-Anhalt et la Thuringe. Le ministre de l'Intérieur Wilke a informé le parti que ses propres actions en justice avaient empêché la publication de la classification.
La procédure en cours
Même si la qualification légale de cas suspect est désormais juridiquement contraignante, le processus visant à le reclasser en « certain extrémiste de droite » n’est toujours pas achevé. Cela a également confirmé nouvelles quotidiennes, qui a rapporté que le recours de non-admission de l'AfD devant le Tribunal administratif fédéral de Leipzig avait échoué. Le Tribunal administratif supérieur de Rhénanie du Nord-Westphalie a décidé en mai 2024 que l'Office pour la protection de la Constitution était autorisé à classer l'AfD comme une affaire présumée d'extrême droite parce qu'elle mène des activités dirigées contre la dignité humaine de certains groupes et le principe de démocratie.
Le débat sur la revalorisation de l'AfD a été lancé le 2 mai 2025, lorsque les premières requêtes urgentes ont été reçues par le tribunal administratif de Cologne. Les experts estiment qu’il pourrait s’écouler plusieurs années avant qu’une décision finale concernant la classification d’« extrémiste sécurisé » ne soit prise.
L'extrémisme de droite en chiffres
Les inquiétudes concernant le potentiel croissant de l'extrémisme de droite en Allemagne sont confirmées par les chiffres actuels de l'Office pour la protection de la Constitution. Fin 2024, plus de 50 000 personnes étaient actives dans l’extrémisme de droite en Allemagne, dont plus de 15 000 sont considérées comme étant orientées vers la violence. Une augmentation alarmante de plus de 47 % a été enregistrée dans le domaine des crimes d'extrême droite en 2024, avec un total de 37 835 crimes, les crimes de propagande étant la catégorie la plus courante ( Protection de la Constitution ).
- Rechtsextremistisches Potenzial in Parteien: 25.000 Personen (2024)
- Gewaltorientierte Rechtsextremisten: 15.300 Personen (2024)
- Propagandadelikte: 24.177 (63,9% der Straftaten)
- Gewalttaten: 1.281 (Anstieg um 11,6% von 2023)
Il est clair que les efforts de l’extrême droite non seulement se multiplient, mais deviennent également plus pertinents sur le plan social. La scène d’extrême droite s’est désormais organisée en différents groupes et structures, ce qui ne fait qu’accroître le défi pour les autorités de sécurité.
Dans l’ensemble, la situation reste tendue et il est clair que l’Office pour la protection de la Constitution doit continuer à surveiller activement et à agir afin de protéger la démocratie et de contrer les tendances extrémistes de droite.