L'ancien rédacteur en chef du Tagesschau révèle : Comment les médias nous trompent !
Alexander Teske, ancien rédacteur en chef du Tagesschau, parlera le 25 juin de la critique des médias et de la transparence au sein de l'église de Malchow.

L'ancien rédacteur en chef du Tagesschau révèle : Comment les médias nous trompent !
Alexander Teske, ancien rédacteur et planificateur thématique du Tagesschau, fait sensation avec son nouveau livre « Inside Tagesschau ». Le mercredi 25 juin, il présentera ses conclusions dans le cadre du 55e Format Malchow à l'église de Malchow et promet une soirée instructive sur le thème "Nous sommes trompés ! Le système corrompu de l'ÖRR".
L'événement commence à 18 heures, tandis que le Café im Speicher ouvre à 17 heures. Teske, qui a longtemps travaillé chez ARD, a profité de la soirée pour faire la lumière sur les processus internes du Tagesschau et les défis auxquels la rédaction est confrontée. Il abordera en particulier les critiques croissantes à l’égard des reportages, qui, selon lui, sont souvent unilatéraux.
Critique du Tagesschau
Dans son livre, Teske aborde divers points critiques qu'il a remarqués lors de son séjour au Tagesschau. Il décrit l'équipe éditoriale comme un lieu où les ambitions de carrière et les jeux de pouvoir influencent le journalisme. Ces observations ne sont pas nouvelles, puisque d'autres médias comme le NZZ soulignez que le Tagesschau rend souvent compte de la ligne gouvernementale et préfère surtout les opinions du SPD et des Verts.
Teske cite un exemple affligeant concernant la dénonciation inégale des crimes, en particulier ceux liés aux migrants. Les critiques qu'il adresse au Tagesschau affectent également les reportages sur le Corona, qui, à son avis, étaient peu critiques et favorables au gouvernement.
Réponse polyphonique
Les réactions au livre de Teske sont extrêmement diverses. Le monde le décrit comme une reconstruction factuelle des expériences traumatisantes, tandis que le temps le qualifie de déloyal et discutable, mais intéressant. Le Courrier du Nord souligne que le livre ne se veut pas une théorie du complot, mais plutôt une invitation à discuter des processus décisionnels dans les médias.
Un autre aspect que Teske souligne est le manque de réactivité du Tagesschau aux voix critiques, qu'il décrit comme une mentalité de château en chariot. Il appelle ici à un débat plus ouvert et à plus de diversité dans les reportages.
Focus sur la radiodiffusion publique
Une étude actuelle de l'Université de Mayence, cofinancée par la Fondation Mercator, souligne également les critiques persistantes à l'encontre de l'audiovisuel public. Cette analyse de près de 10 000 reportages montre que l'ARD, la ZDF et la Deutschlandradio sont souvent accusées de partialité politique. Toutefois, selon le Traité national sur les médias, ces formats doivent représenter une grande variété de sujets et d’opinions.
L'étude arrive à la conclusion que les reportages dans les formats de service public ont tendance à être orientés vers l'État social, mais se concentrent largement sur les perspectives du SPD et des Verts. Ces résultats contrastent avec les accusations formulées par Teske dans son livre, selon lesquelles le Tagesschau aurait une attitude de « château-chariot » et ne répondrait pas de manière adéquate aux opinions critiques.
La soirée à l'église de Malchow promet non seulement un débat passionnant sur le Tagesschau, mais aussi un aperçu approfondi des défis et des dynamiques qui façonnent l'audiovisuel public.