Les Verts exigent la démission de Maier : les élus locaux en danger !
L'association de district des Verts de Gotha réclame une protection plus efficace des hommes politiques locaux après des incidents violents et menace de démissionner.

Les Verts exigent la démission de Maier : les élus locaux en danger !
La situation est devenue récemment alarmante pour les hommes politiques locaux de Thuringe. L'association de district des Verts de Gotha a écrit une lettre ouverte au ministre de l'Intérieur Georg Maier (SPD) et réclame une protection plus efficace des élus locaux ou, en échange, sa démission. Comment MDR rapporté, la lettre dénonce un échec systémique dans la protection des bénévoles. De plus en plus de personnes choisissent de se retirer de la politique locale, par peur des attaques et des menaces qui caractérisent trop souvent le quotidien de ces hommes politiques.
Les Verts pointent une situation particulièrement menaçante. Un ancien conseiller municipal raconte avoir été récemment insulté et agressé physiquement dans le centre-ville de Gotha. Le bureau vert de la ville a également été la cible d'attaques à plusieurs reprises, avec des messages de menace gravés sur les fenêtres et des messages de haine collés sur les fenêtres. Dans ces cas, les auteurs restent inconnus et les Verts critiquent le fait que les rapports n'aboutissent souvent à rien et que les enquêtes soient interrompues. La réalité est que les recommandations du ministère de l’Intérieur, comme éviter les endroits sombres, sont considérées comme irréalistes et inefficaces.
Un pays en pleine tourmente
Les incidents ne se limitent pas à Gotha. La violence contre les hommes politiques locaux a également augmenté dans d’autres régions de Thuringe. Dans le quartier de Gotha, la maison d'un homme politique du SPD a été incendiée, tandis qu'à Suhl, les fenêtres d'un bureau du parti ont été brisées. Le ministre de l'Intérieur Georg Maier soupçonne des motivations politiques derrière ces crimes, qui ont atteint des proportions alarmantes. Une enquête nationale montre que 38 % des maires et administrateurs de district interrogés ont été confrontés à l'hostilité au cours des derniers mois. L'Agence fédérale pour l'éducation civique a documenté que 74% des personnes concernées ont dû subir une hostilité verbale ou écrite.
Le recours à la violence a non seulement des conséquences physiques mais aussi psychologiques. Comment nouvelles quotidiennes Selon des rapports, 82 % des victimes se plaignent d'effets néfastes sur leur santé à la suite de ces incidents. Ce qui est inquiétant, c’est qu’une personne concernée sur dix envisage de quitter ses fonctions. La nécessité d'une réforme est évidente : des voix s'élèvent pour créer un point de contact national chargé de protéger les responsables locaux, qui devrait fournir des conseils et améliorer la coopération entre les autorités de sécurité, le système judiciaire et l'administration.
Polarisation politique et tensions sociales
Dans un contexte plus large, les experts évoquent les causes de la montée de la haine et de la violence contre les hommes politiques locaux. La polarisation politique, les inégalités sociales et l’inflation jouent un rôle dans cette évolution inquiétante. Des voix s’élèvent également pour réclamer un renforcement des lois afin de mieux poursuivre les attaques à motivation politique. Les discussions en cours au Conseil fédéral visent à adapter les sanctions en cas de contrainte et d'agression contre des hommes politiques locaux à celles qui sont appliquées aux hommes politiques de haut niveau.
La situation appelle plus que des lois plus strictes. Un personnel policier et judiciaire formé est également nécessaire pour répondre spécifiquement aux commentaires des personnes concernées. Dans l'intérêt d'une démocratie stable, le soutien et la protection des élus locaux doivent être renforcés, car sans eux, une société civile dynamique est difficilement possible.