Adieu au contrôle de section : la protection des données arrête la technologie des radars !

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Le 15 juin 2025, le contrôle de section en Basse-Saxe a été désactivé en raison de problèmes de protection des données. Apprenez-en davantage sur l’arrière-plan et les effets.

Am 15.06.2025 wurde die Section Control in Niedersachsen aufgrund von Datenschutzproblemen abgeschaltet. Erfahren Sie mehr über die Hintergründe und Auswirkungen.
Le 15 juin 2025, le contrôle de section en Basse-Saxe a été désactivé en raison de problèmes de protection des données. Apprenez-en davantage sur l’arrière-plan et les effets.

Adieu au contrôle de section : la protection des données arrête la technologie des radars !

En Allemagne, le système innovant Section Control, qui a connu un grand succès dans d'autres pays européens, appartient désormais au passé. Le 23 janvier 2024, le système de la Bundesstraße 6 en Basse-Saxe a été désactivé pour des raisons de protection des données. Cela met fin à l'ère du contrôle virtuel de la vitesse, qui y est régulièrement utilisé depuis 2021. L'enregistrement des plaques d'immatriculation et la moyenne de la vitesse sur un tronçon défini étaient efficaces en théorie, mais les exigences légales se sont révélées trop strictes pour permettre à la technologie de continuer à fonctionner.

Un projet pilote lancé en 2018 et réalisé sur un itinéraire de 2,2 kilomètres de long entre Gleidingen et Laatzen en Basse-Saxe avait pour but de tester les nouvelles options de surveillance du trafic. Les mesures se sont déroulées de décembre 2018 à décembre 2020 et ont produit des résultats remarquables : la vitesse moyenne des véhicules est passée de 105 km/h à 95 km/h et le respect des limitations de vitesse a augmenté de 40 %. Il n'y a eu aucun accident de la route sur ce tracé autrefois considéré comme dangereux, ce qui souligne les effets positifs de l'installation. [Chip] note que cette méthode continue d'être utilisée avec succès dans d'autres pays, comme l'Italie et l'Autriche.

Obstacles techniques et juridiques

La base technique du Section Control était la prise de photos avec un horodatage en deux points, qui permettaient d'attribuer les véhicules. Mais les nouvelles dispositions légales en matière de cryptage et de protection des données collectées ont mis des bâtons dans les roues. À partir de début 2024, de nouvelles exigences s’appliquaient, auxquelles le système de Basse-Saxe ne répondait plus. Une mise à niveau était nécessaire, mais le fabricant Jenoptik avait annoncé qu'il ne souhaitait pas apporter d'améliorations. [Fine Catalog] explique que les avis d'amende qui en résultent émis jusqu'à fin 2023 resteront valables.

Le tribunal administratif supérieur de Lunebourg avait déjà confirmé la légalité des mesures en 2019, mais les modifications apportées à la loi sur la protection des données ont désormais conduit à l'arrêt définitif du système. La police a annoncé vouloir intensifier les contrôles de vitesse sur l'itinéraire après la désactivation du contrôle de section.

Un regard sur l'Autriche et d'autres pays

Le débat sur une surveillance efficace du trafic n’est pas seulement un phénomène allemand. En Autriche, une procédure similaire continuera à être utilisée et prévoit des conséquences en cas d'excès de vitesse sous la forme de mandats exécutifs ou d'ordonnances anonymes. [ADAC] a souligné que d'autres pays européens comme la Suisse et les Pays-Bas ont eu des expériences positives en matière de contrôle de section. Là-bas, les mesures de surveillance du trafic routier sont si appréciées que de nombreux conducteurs respectent les limitations de vitesse.

La suspension inattendue du Section Control en Allemagne montre une fois de plus à quel point la protection des données est importante dans la technologie moderne. Alors que d’autres pays profitent de cette technologie, l’Allemagne reste à la traîne dans l’âge de pierre numérique de la surveillance du trafic.

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